mardi 23 mars 2010

Les petits parasites plaisants de la vie.


Enfin du neuf sur ce blog !

Mais point ici d'analyses et de théories bavardes, j'en ai pas vraiment le temps. La vie s'est débrouillée pour m'occuper à d'autres horizons assez longtemps pour que je me sente orphelin de ce blog.

Alors, yop ! Une petite ligne (de mots...) entre deux occupations. Et quoi de mieux pour un retour que le résumé de tout ce que j'ai rêvais d'écrire sur ce blog et que j'ai abandonné ? Ben rien, c'était une question rhétorique.

Mettons le théâtre en place. On est mardi, j'ai encore été tiraillé entre un bon Antonioni, histoire d'être au diapason de mon cours du lendemain (et aussi parce que c'est fichtrement bon), et la Nouvelle Star. Oui. Et bon ben pour l'instant ça fait 2 à 1 pour l'émission de Métropole 6. Et j'ai honte. Maiiiiiis. Je suis fatigué quand je rentre, et pis j'aime bien voir des bons gros stéréotypes parisiens tentés d'arracher un bout de papier avec le mot 'THEATRE' écrit dessus. Photoshop, une bonne imprimante, et c'est plié. Ils sont cons ces parigots.

Bon je vais encore me faire traiter de provincial véreux, donc j'arrête. Mais je te le promets Michel-Ange ! La semaine prochaine, c'est toi !

Sinon, j'ai vu et vécu des choses bien fun ces derniers temps à Paris.

Comme un groupe de jolies américaines en train de chanter le générique du 'Prince de Bel-Air' à l'arrêt de métro 'Bel-Air'. Le genre de truc qui te redonne le smile en fin de journée.

J'ai vu une fille en collant violet prendre des photos de tout et de rien, et sauter pour attraper les fleurs d'un arbre à portée de main. On reste tous des petits enfants au fond de nous, mine de rien.

J'ai vu un balcon plié sous le poids d'une demi-tonne de moineaux fous.

J'ai vu que QUEEN était plus puissant que le café le matin pour se réveiller.

Et j'ai aussi vu plein de chinois (mais où se cachaient-ils donc ?). Mais il paraît que c'est l'année du Tigre de Fer, alors bon j'ai laissé faire. Et j'avais pas trop envie de me battre ce jour-là.

Moins rigolo, première fois témoin d'une agression en live, devant chez moi. Ca fait tout drôle. Et le truc fou après coup, c'est que j'ai réalisé que mon habituel chemin du retour de la fac a été incroyablement parasité ce jour-là.
D'abord, une jolie fille m'a pris en otage. Après libération, j'ai passé la moitié du chemin à souffrir d'un cruel dilemme. Le McDo, ou faire à manger ? La flemme, ou la vie ? La larve, ou le véloce raptor ? Bref, les frites molles ne m'ont pas vue ce soir là, mais elles ont freiner ma course.
Ensuite, en passant à côté d'un court de tennis, un innocent joueur loupe sa balle, qui finie sur la route, devenant vulnérable face aux pneus implacables pouvant l'annihiler. Heureusement, un quidam passant par là (en fait c'est moi), la sauva in extremis, pour la remettre sur les rails des lendemains heureux faits de bonds et rebonds sur terre battue.
Et après tout cela, je suis arrivée dans ma rue. Et l'agression, la femme qui tombe, moi trop loin. Les flics, les pompiers, l'attente. Et les 'Et si'. Et si je n'avais pas une libido en état de marche ? Et si je n'avais pas un estomac ? Et si je n'avais pas de civisme ? Je serais sans doute arrivé à temps pour me faire casser la gueule à la place de la nana, mais n'empêche.

C'est dans ces moments là que la vie manque cruellement de points de sauvegarde où revenir en cas de besoin.
Bon au final tout le monde va bien et j'ai gagné une bouteille de vin. Et les flics sont des mecs (et des filles) sympas. Lourds, mais sympas.

Après, j'ai réfléchi sur plein de trucs trop bien à mettre sur cette page, et pleins de sujets super, mais aucune ne méritait vraiment de frôler vos délicates rétines. Donc bon, ce sera pour la prochaine.

Save ? Y/N

Y.


Gort


Playlist : QUEEN / Under Pressure